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Gérer la douleur, en chirurgie par exemple, n’est pas le seul facteur de restauration du bien-être animal dans ce contexte. C’est effectivement un symptôme important, dont l’expression peut être améliorée par l’utilisation de pré-anesthésiques, d’opioïdes et autres AINS, mais ils ne sont pas dénués d’effets collatéraux. De plus, ils ne gèrent pas tous les désordres physiologiques que la situation engendre depuis le stress préopératoire jusqu’au retrait des points.
Des solutions naturelles existent pour pallier ces inconvénients. En voici les différentes étapes:
✚ pour diminuer le stress préopératoire, il est conseillé d’utiliser, 48 heures avant l’intervention, l’association griffonia (agit sur le taux de sérotonine – régulateur des émotions), aubépine (régulateur cardiaque) et passiflore (anxiolytique);
✚ il est utile d’augmenter le niveau des défenses immunitaires avec la rhodiole (renforce toutes les capacités de défense) ou l’astragale qui, en plus, favorise la cicatrisation;
✚ pour lutter contre la douleur, il faut aussi gérer l’inflammation (chaleur, rougeur, gonflement) qui stimule les fibres conductrices de la douleur. L’association cassis (anti-inflammatoire), reine-des-prés (antalgique), millepertuis (apaisant) soulagera dès les premières prises. À renouveler trois à quatre fois par jour;
✚ pour lutter contre le stress oxydatif (destructions tissulaires secondaires à l’intervention), on associera la mélisse (antispasmodique viscéral) avec le gingembre (antiémétique). Ce mélange préviendra aussi les reflux gastro-œsophagiens au réveil;
✚ enfin, on utilise des plantes contenant de la silice comme l’ortie, la prêle ou le bambou pour activer la cicatrisation!
On constate ainsi que le bien-être animal ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité mais en « un état complet de bien-être physique, mental et sociétal » selon la définition de l’OMS. Il est donc à remarquer que l’on peut approcher cette notion au plus près grâce aux solutions naturelles.
Article du DOCTEUR CLAUDE FAIVRE DMV PHYTOTHÉRAPIE BLEUWEN MOR CONSULTING dans le numéro de novembre – décembre de l’Auxiliaire Vétérinaire.
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